a sweet week

Publié le par figuredetempete

Avant de commencer ce régime pauvre en glucide, j'ai voulu me renseigner auprès de différentes personnes. Nutritionniste, médecin mais aussi des personnes qui n'ont pas de compétences particulières, j'ai écouté plusieurs personnes pour me faire une idée et ensuite prendre une décision. 

photo : Fred Zind

photo : Fred Zind

La fin de cette période de rassemblement d'informations s'est clôturé par le rendez vous chez le médecin dans le service d'endocrinologie où j'ai été hospitalisé après la découverte de mon diabète. 

Je donne le résultat de mon hémoglobine glyquée qui représente la glycémie moyenne sur les trois derniers mois. Ce bilan sanguin est normalement élevé car il comprend la période de la découverte de la maladie où ma glycémie était élevée. Ensuite on connecte mon capteur glycémique à l'ordinateur. Sur l'écran, les diagrammes apparaissent. L'infirmier et le médecin ont les yeux rivés sur l'écran pour étudier le mouchard qui note toutes les valeurs de ma vie de diabétique. 

Un peu à la manière d'un professeur qui convoque un élève, j'attends le verdict de l'analyse des courbes de mon capteur par le médecin. Les retours sont bons, les injections d'insuline sont de plus en plus faibles, le médecin m'annonce que je vais rentrer dans ma "lune de miel". 

Quand le diabète se déclare, les apports en insuline sont nécessaires pour permettre au taux de sucre dans le sang de revenir à des valeurs normales. Après quelques temps, les besoins en insuline diminuent voire disparaissent c'est la lune de miel. Le diabétique a l'impression de guérir et d'avoir à nouveau le droit d'accéder aux glucides sans insuline. Reculer pour mieux sauter, ce n'est que partie remise car le pancréas fera parler de lui par la suite.

Je profite donc de cette période pour débuter cette expérience. J'annonce la nouvelle au médecin qui me met en garde par rapport à un écueil. Dans ce régime pauvre en glucide, le corps se met en cétose en puisant son énergie dans les graisses. Il faut être prudent lorsque le diabète se déséquilibre comme lors d'une grippe ou d'une hospitalisation car l'hyperglycémie et la cétose ne font pas bon ménage. 

Rassurer par le message transmis je rentre chez moi pleins d'espoirs.

Je mets donc quelques informations sur cette première semaine sans glucide.

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Je veux juste faire une remarque sur cette démarche. 

Le médecin soulève le fait que tout le monde ne se sent pas capable de suivre un tel régime. Certains aliments comme le pain, les pommes de terre sont bien ancrés dans notre culture culinaire et ce régime pauvre en glucide demande de revoir quelques principes de nos habitudes à table.

Ensuite, comme je le note plus haut, il faut rester vigilant sur les périodes d'infection, de maladie où le diabète peut se déséquilibrer.

Après, je rentre dans ma phase de lune de miel. Mes besoins insuliniques sont faibles et mon alimentation pauvre en glucide contribuent à cette absence d'apport en insuline. 

​​​​​​​Enfin, je choisis entre un confort de vie sans injection, un contrôle plus lâche sur mes glycémies, un faible risque d'hypoglycémie et une alimentation qui me prive de dessert sucré.

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